Gael CHURY

Promotion 2019 | Etudiant en 2ème année de Master MIASHS SSD (Statistique et Science des Données)

Date de l’interview : 20/12/2020

Présentation

Salut !
Moi c’est Gael, je suis en 2ème année de master MIASHS SSD (Statistique et Science des Données) (1er semestre). Avant ça j’ai fait un DUT STID sur Grenoble puis L2 et L3 MIASHS option sciences cognitives.

Pourquoi la licence MIASHS ?

A la fin de mon DUT, on nous a présenté quelques masters en lien avec notre filière STID, et parmi ces masters il y en a un qui a attiré mon attention : le master MIASHS SSD.
L’une des passerelles pour effectuer ce master était la licence MIASHS, qui à la différence d’une licence maths et info pure intègre une dimension sciences sociales que je trouve intéressante, c’est pourquoi je l’ai choisie.

Des projets pendant la licence ?

En L3 création du BDE Miashs. J’intervenais aussi à la journée du lycéen pour présenter un peu la licence.

A part ça, on faisait beaucoup de mini-projets en sciences cognitives.

C’est vrai que suivant la thématique proposée et l’intérêt qu’on lui porte on arrive plus ou moins bien à bosser, mais en tout cas, pour moi qui suis en master oú on a beaucoup de travail de groupe, c’est quelque chose qui m’a beaucoup aidé dans mon organisation et ma capacité à travailler en équipe et à travailler sur plusieurs projets en même temps.

Le master SSD

J’ai choisi le master SSD parce que l’analyse de données et les stats c’est ce qui m’intéresse le plus depuis mon DUT, c’est quelque chose que je veux faire depuis
longtemps.

Ce master se base beaucoup sur du contrôle continu pour évaluer les étudiants : des projets et des compte-rendus de TP essentiellement. On travaille beaucoup en binôme.

Dans ce master on considère que les étudiants sont acteurs de leur apprentissage, plus on est motivé, plus on bosse, et c’est quelque chose qui est vraiment valorisé dans cette formation.

Bien souvent pour réaliser les projets, les connaissances de base acquises en cours ne
suffisent pas et c’est à nous d’approfondir de notre côté pour pouvoir se débrouiller.
On a gardé pas mal d’anglais aussi, ce qui peut être très utile dans le monde professionnel, et surtout dans ce domaine.

Des différences entre la licence et le master ?

On est moins chargés niveau heures de cours, par contre on a beaucoup plus de travaux personnels à rendre (TP, projets).

Les projets qu’on fait en master sont plus conséquents et durent plus longtemps que ce qu’on faisait en licence de manière générale.

Les cours en master sont plus spécialisés, on perçoit mieux le lien entre les différents cours, comme par exemple le lien entre la classification et les statistiques.

Ton stage de fin d’année en M1

Alors ce stage je l’ai effectué au centre des mathématiques appliquées à Sophia-Antipolis, près d’Antibes et de Nice.
Il s’agit d’un laboratoire de recherche en lien avec l’école des mines de Paris, très axé sur les problématiques liées à l’environnement comme les énergies renouvelables et le climat.
Ils accueillent pas mal de stagiaires, on était 7 ou 8 stagiaires quand j’y étais.

Mon objectif était de traiter les données résultant d’un questionnaire sur le logement, notamment sur ses caractéristiques (type de logement, surface, chauffage électrique / gaz,…), mais aussi sur le comportement des personnes vivant dans ce logement (est-ce qu’ils augmentent le chauffage quand il fait froid, est-ce qu’ils s’habillent davantage quand la température baisse ?, …).
D’un autre côté j’avais à ma disposition un fichier contenant l’énergie consommée dans différents logements.
Le but était de faire le lien entre les données issues du questionnaire sur le logement et le fichier contenant les énergies consommées, afin de déterminer les facteurs qui influencent le plus la consommation énergétique des différents logements.
C’est un gros projet prévu sur plusieurs années, mon job était d’arranger les données pour préparer leur analyse. J’ai pu commencer un peu l’analyse mais le temps a fait que je n’ai pas pu l’approfondir.

En tout cas tout s’est très bien passé, ce stage était génial !

Et maintenant ?

J’ai trouvé un stage pour mon second semestre de M2.

C’est dans l’entreprise ACOEM à Lyon, qui fournit des services et des produits pour aider les entreprises à réduire leur impact environnemental.

Je vais devoir développer des algorithmes basés sur des réseaux de neurones pour classifier des fichiers de données provenant de différentes sources sonores.

Ton objectif après le master ?

Mon objectif ? Travailler 🙂

Je compte sur mon master 2 pour décrocher rapidement un emploi. Quelques uns veulent poursuivre en thèse mais moi je compte m’arrêter au master.

Maintenant j’ai un peu plus d’idées sur les domaines dans lesquels je ne veux pas bosser, et sur le genre de métier que je veux exercer.

A savoir que suite à ce master on peut ou bien devenir data analyst (ou consultant data), auquel cas on se concentre sur l’analyse pure et dure des données (comme la gestion de données manquantes ou la sélection de variables) ; ou alors on peut s’orienter vers le métier de data scientist qui s’occupe plus de faire de la classification ou des prédictions sur des jeux de données déjà traités, et c’est plus ce côté là qui m’intéresse.

Avec du recul, que t’a apporté la licence ?

Je me souviens qu’en DUT on était très encadrés par les professeurs, la licence m’a aidé à être plus autonome et à m’habituer à rechercher l’information par moi-même.

En master, la recherche d’informations est une compétence clé car les méthodes et les bases vues en cours ne suffisent pas, il faut aller chercher l’information nous-mêmes, c’est donc une compétence qui m’aide encore beaucoup aujourd’hui.

Cette habitude de devoir rechercher les informations par moi-même a aussi développé ma curiosité.

Il y a aussi le fait qu’en licence MIASHS on avait souvent des projets et des TP à réaliser en parallèle et je pense que cela a bien développé mon sens de l’organisation.
Aujourd’hui je peux être sur 3 projets en même temps sans avoir de souci d’organisation.